L’exposition Méditerranée 2050, présentée au Musée océanographique de Monaco, invite le visiteur à un voyage spatio-temporel inédit pour découvrir, comprendre et imaginer l’avenir de la Méditerranée.
Cette exposition immersive s’inscrit dans le programme Méditerranée 2050 porté par l’Institut océanographique, en lien avec l’objectif international 30x30 (protéger 30 % des terres et des océans d’ici 2030). Elle traduit une ambition claire : concilier activités humaines et préservation des écosystèmes pour faire de la Méditerranée un modèle de gestion durable.

Un engagement au service des Aires Marines Protégées
Au coeur du discours, la préservation des Aires Marines Protégées (AMP) est présentée comme un levier essentiel pour protéger la biodiversité et soutenir des activités économiques durables. L’exposition rappelle que, si 8,33 % de la Méditerranée est classée comme protégée, seules 1,5 % des zones bénéficient aujourd’hui d’un plan de gestion efficace. La démarche du Musée s’accompagne d’actions concrètes : campagnes de sensibilisation nationales (Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? Des Aires Marines Protégées !), coopération internationale avec des partenaires scientifiques et institutionnels, et mise en avant des Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zone (AMCEZ).

Une expérience de visite immersive
Conçue pour sensibiliser et impliquer le public, Méditerranée 2050 se déploie en quatre espaces complémentaires :
1. Océanomania – Cabinet de curiosités et sculpture monumentale de cachalot retraçant l’histoire naturelle et humaine de la Méditerranée.
2. Oceano Monaco – Parcours sur l’engagement historique des Princes de Monaco, enrichi d’un serious game invitant à gérer une Aire Marine Protégée.
3. Oceano Odyssey – Spectacle immersif projetant le visiteur en 2050 dans une Méditerranée régénérée, au coeur du sanctuaire Pelagos, à la rencontre de 30 espèces emblématiques.
4. My Oceano Med – Espace interactif et application web permettant à chacun de s’engager par des gestes concrets et de visualiser l’impact de ses actions sur les écosystèmes.