Le projet d’exposition part du poème de Jacques Prévert sur la fascination mortelle qu’exerce la puissance lumineuse des lanternes sur les oiseaux. Naufrageurs, certes, les phares sont aussi des lieux d’observations scientifiques des routes migratoires. Le grand public découvre l’impact de la lumière (phares, éoliennes) sur la trajectoire des oiseaux et la convergence entre routes migratoires et sciences depuis le XIXe siècle. Ainsi les publics jeunes et adultes sont sensibilisés à l’écologie, la pollution lumineuse et plus largement aux enjeux du littoral.

L’exposition consiste à l’emprunt d’une optique à éclats, montée sur un système de rotation, et un enregistrement sonore de cris d'oiseaux cognant sur la lanterne.