Les armateurs et exploitants de navires de croisière ont abordé leurs difficultés durant la période sanitaire ayant cristallisé leur modèle économique tout en faisant part de leur soulagement concernant la reprise de leur activité en ce début de saison estivale, période phare pour le secteur.

Depuis le 30 juin, ces navires sont disposés à quitter les quais des ports français. La ministre a rappelé l'ambition du gouvernement de faire de la France une destination touristique durable et l’accompagnement de l’État pour permettre l’accélération de la transition énergétique du Grand Port Maritime de Marseille. 50 millions d’euros sont alloués à travers le volet du plan France Relance dédié au verdissement des ports. Cet accompagnement de l’État va permettre l'alimentation des ferries internationaux et l'équipement du terminal Croisières, multipliant par 6 la puissance de branchement électrique à quai du port phocéen d’ici 2024, ceci afin de diminuer les émissions de fumées et le bruit produit.

L’État est aux côtés des armateurs et exploitants de navires de croisière, un secteur capital pour l’économie nationale avec un chiffre d’affaire de 3,5 milliards d’euros par an dû aux escales portuaires, aux retombées touristiques sur le littoral ainsi qu’à la construction navale. La croisière représente, en France, quelques 9 000 emplois directs et 11 000 emplois indirects. En 2018, 520 800 français sont partis en croisière.