Le gouvernement accompagne depuis plusieurs années les mytiliculteurs pour protéger leurs concessions face aux prédations réalisées par les oiseaux marins, les dorades et aujourd’hui principalement par les araignées de mer sur les cultures de moules, dans le respect des enjeux de protection de l’environnement et de maintien de l’activité de pêche.

Après avoir autorisé par arrêté préfectoral l’installation de moyens de piégeage des araignées de mer, par filet ou casier, en les relâchant au large, ainsi que des effarouchements expérimentaux étudiés en lien avec l’IFREMER depuis l’été 2023, l’accélération des prédations ces dernières semaines nécessitent des actions complémentaires.

Ainsi, à la demande du Secrétaire d’Etat, le préfet des Côtes-d’Armor recevra vendredi 19 juillet les professionnels de la baie de l’Arguenon et de la baie de la Fresnaye pour recueillir un état des lieux précis des conséquences économiques de ces prédations. Les professionnels remettront ainsi aux services de l’Etat les tous derniers chiffres pour 2023 et le 1er semestre 2024 de leur situation économique et financière. Les services de l’Etat présenteront les dispositifs d’urgence mobilisables.

Pour l’avenir, un plan « araignée » sera mis en œuvre, qui visera d’une part à adapter les régimes juridiques de soutiens économiques et financiers prévus par le droit européen à la situation particulière de ces prédations et d’autre part à travailler à des solutions de réduction de la pression de prédation en lien avec le secteur de la pêche.