
16/05/2023
Publié le 21/03/2023
Ce plan renforcé permettra de dimensionner, en connaissance, en de manière durable, les mesures de gestion pour réduire significativement les captures accidentelles et ainsi garantir le bon état écologique des populations de mammifères marins dans le Golfe de Gascogne à compter de 2024.
Ayant jugé que les résultats ne seraient pas suffisamment rapidement quantifiables, le Conseil d’Etat demande à ce que des mesures supplémentaires soient prises dans les 6 mois.
Le jugement ayant été rendu, il convient désormais de construire le dispositif renforcé en concertation avec les professionnels et les scientifiques pour une mise en œuvre à l’hiver prochain, les mortalités se concentrant sur la saison hivernale. Il s’agira d’aboutir à des solutions qui permettront de poursuivre la cohabitation entre les cétacés, très mobiles dans la zone, et les activités de pêche française, essentiellement artisanale, dans le golfe de Gascogne. Les autorités françaises veilleront à ce que ces solutions s’inscrivent dans un cadre de coopération régionale.
Ces mesures qui seront construites avec les professionnels devront prendre en compte l’engagement des pêcheurs dans le déploiement du plan d’action qui n’est pas remis en question. Des dispositifs innovants de détection de la présence de cétacés dans le golfe de Gascogne (survols, détections satellitaires, signalement en temps réel des groupes de cétacés) pourront compléter les outils de gestion du risque de captures accidentelles. Il convient à cet effet de souligner l’investissement du secteur de la pêche ces derniers mois pour démontrer sa volonté de préserver l’environnement marin et la biodiversité.
Secrétariat d'État chargé de la Mer
@MerGouv