Licences de pêche : un front français uni contre les propositions britanniques

Mis à jour le 04/10/2021

Communiqué de presse

À la suite des récentes publications des licences de pêche autorisant des navires français à pêcher dans les eaux britanniques et dans les îles anglo-normandes, Annick Girardin, ministre de la Mer, a reçu ce jour les professionnels de la pêche française.

Pendant 9 mois l’administration française, en lien avec les professionnels et leurs représentants, a transmis des données qualifiées prouvant les antériorités nécessaires à la délivrance de licences.

Les propositions britanniques sont inadmissibles, elles ne correspondent ni à l’esprit ni à la lettre de l’accord pourtant signé par les 27 États membres et par la partie britannique. Au cours de cette rencontre, la ministre s’est assurée de la solidarité des pêcheries françaises.

Sur toutes les façades, une analyse précise de l’offre britannique est nécessaire pour calibrer la réponse et les mesures à prendre. Après cet échange essentiel avec la profession, la ministre de la Mer et le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes proposeront rapidement, en lien avec la profession et nos partenaires européens, des mesures pour répondre à cette situation inacceptable conformément aux règles prévues par l’Accord de commerce et partenariat entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. 

« I want the licences back ! Nous assumons un front français entre professionnels, État et régions. Les Britanniques ont voulu nous diviser avec cette décision qui intervient après de trop long mois de discussions. Nous avons fourni toutes les informations nécessaires, nous avons transmis l’ensemble des données réclamées. Ce nouveau coup de pied des Britanniques est la démonstration de leur mauvaise volonté dans le respect de leurs engagements. J’en appelle désormais à la solidarité européenne pour avancer vers un équilibre dans nos relations avec nos voisins britanniques. »

Annick Girardin, ministre de la Mer

« Le non-respect de l’accord et des droits garantis à nos pêcheurs nécessite désormais une réponse urgente. Nous définirons dans les prochains jours les mesures de réponse adaptées aux niveaux national et européen »

Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes