Règles de sécurité pour les loisirs nautiques en mer

Mis à jour le 18/12/2023

Loisirs nautiques : voile, plongée, natation, scooter des mers, … découvrez les règles de sécurité à respecter et les conseils à suivre pour préserver l'environnement.

Les gestes essentiels

Geste 1 : Prévenir les pollutions aquatiques

« Les plages, je les garde propres. »

Préférez des sacs lourds ou des paniers pour transporter vos affaires car un sac trop léger risquerait de s’envoler. Soyez attentif à tous les objets légers que le vent risque d’entraîner dans l’eau comme les sacs ou bouteilles en plastique.

Geste 2 : Se renseigner avant de partir

« Pas de sortie sans avoir vérifié la météo »

Avant de partir renseignez-vous, sur les prévisions météo, les heures de marées, la force et la direction du vent pour la journée : elles sont les conditions d’une navigation en sécurité !

Geste 3 : Entretien du bateau

« A bord, je préfère les écoproduits. »

Privilégiez le lavage à l’eau claire et au savon de Marseille pour laver vos embarcations. N’utilisez pas les produits qui contiennent du chlore ou de la javel.

Geste 4 : Vérifier son équipement

« Mon matériel est vérifié je peux embarquer. »

Le matériel de sécurité doit être à bord. Vérifiez son état avant de partir. Il est réglementé et précis en fonction des pratiques nautiques.

Geste 5 : Prévenir les pollutions aquatiques

« A bord ou au port, je trie mes déchets. »

Privilégiez les supports réutilisables et recyclez lorsque cela est possible. Et évacuez toujours vos ordures dans les emplacements réservés au port.

Geste 6 : L’équipement indispensable

« Sur l’eau, je porte toujours mon gilet de sauvetage. »

Le gilet de sécurité doit être homologué (normalisation CE) et adapté à la taille de la personne, en particulier pour les enfants de moins de douze ans.

En mer, je porte toujours mon gilet !

Direction de la communication du ministère

Les conseils de prudence en mer

Le littoral est un espace réglementé, même en vacances, respecter ses règles est une question de sécurité. Le point sur les conseils de prudence en mer.

1- Avant de partir vérifiez...

La météo

Consultez toujours les prévisions météo locales avant d’effectuer votre sortie : le vent et les conditions de navigation ou de baignade peuvent évoluer rapidement !

Votre matériel

Veillez à ce que tout votre matériel de sécurité soit en bon état et adapté à votre activité nautique. En bateau, partez toujours avec le plein de carburant et un gilet de sauvetage pour chacun. Vérifiez le bon état des gilets et la date de validité des cartouches de gaz.

Les dangers particuliers (dangers isolés, baïnes...)

Renseignez-vous sur les courants, sur votre zone de pratique et sur les risques qu’ils entraînent.

Vos connaissances

  • Apprenez les éléments clés de la pratique de votre activité avec des enseignants diplômés ;
  • Vérifiez régulièrement votre niveau de compétences.
  • Prenez connaissance des réglementations locales (arrêtés des préfets maritimes) et des consignes des clubs sportifs ou associations.

2- Pendant votre activité respectez...

Votre environnement

La mer est un espace naturel que nous partageons : protégez-le en respectant l’environnement. Adoptez les écogestes du plaisancier.

Les règles de pratique

Chaque sport a ses règles : les respecter, c’est garantir la sécurité et faciliter la cohabitation entre tous.

Voile légère, catamaran, dériveur

« On ne hisse pas les voiles sans vérifier la météo ». 

Pour apprendre à faire de la voile, pratiquer, régater, renseignez-vous auprès de la Fédération française de voile : www.ffvoile.fr

1- Avant de partir, renseignez-vous

Sur les prévisions météo, les heures de marées, la force et la direction du vent pour la journée : elles sont les conditions d’une navigation en sécurité !

Sur les zones de navigation de votre lieu de vacances : courants, marées, chenaux, rochers, berges dangereuses, réserves naturelles, zones de cultures marines... (Capitaineries / bureaux du port, Clubs de voile, Postes de secours, affichage sur la plage)

2- Vérifiez votre équipement

  • Une aide à la flottabilité pour chaque personne est obligatoire.
  • Des vêtements adaptés sont recommandés pour être à l’aise, avoir chaud ou pouvoir affronter un grain (averse soudaine).
  • Tous les points du gréement doivent être contrôlés : faites-vous aider si besoin par des professionnels.

Le matériel de sécurité doit être à bord (aide à la flottabilité, moyens de repérage, etc). Vérifiez son état avant de partir. Il est réglementé et précis en fonction des pratiques nautiques et de l’éloignement d’un abri.

Une réglementation pour les plaisanciers a été élaborée pour simplifier, moderniser et responsabiliser, par exemple en planche à voile, porter sa combinaison, en dériveur ou catamaran, porter une aide à la flottabilité.

Consultez les documents nautiques avant de naviguer, assurez-vous qu’ils soient à jour. Vérifiez qu’ils soient cohérents avec les informations officielles élaborées par les services hydrographiques nationaux (le SHOM pour la France).

3- Naviguez avec Prudence

Restez vigilant et adaptez votre navigation en fonction de votre environnement et de la météo, en particulier en Méditerranée où le temps change très vite.

Gardez de la distance de sécurité à la vue des pavillons signalant la présence de plongeurs.

Ne surestimez pas vos forces : adaptez la durée et la distance de votre sortie en mer à votre condition physique et à votre niveau de pratique.

Faites particulièrement attention aux vents de terre qui portent au large et rendent les retours difficiles !

En cas de difficulté : ne quittez jamais votre embarcation et ne tentez pas de rejoindre le rivage à la nage. Attirez l’attention en mettant en oeuvre vos moyens de repérage qui doivent être individuels, étanches et dotés d'une autonomie d'au moins 6 heures (lampe flash, lampe torche ou cyalume) afin que les secours puissent vous retrouver la nuit tombée.

4- Quels vents, quels effets ?

(image du tableau avec les forces du vent de 0 à 6)

Croisière côtière

"Voiliers et navires à moteur, partez toujours avec le plein de carburant. Adaptez votre navigation à l'autonomie du moteur et prenez une marge de sécurité"

1- "Chef de bord, soyez responsable"

  • Chef de bord, identifiez vous clairement. Vous avez autorité sur votre équipage.
  • Vérifiez votre matériel de sécurité et assurez-vous que votre équipage en connaît l'usage et le localise dans votre navire.
  • Assurez-vous que votre équipage est en mesure de faire un appel simple par la radio VHF. Depuis le 1er janvier 2017, une radio fixe est obligatoire pour une navigation semi-hauturière (à partir de 6 milles d'un abri). Entrez en contact avec l'Agence nationale des fréquences pour avoir une licence (www.anfr.fr).
  • Informez l'équipage des risques majeurs sur le navire et des réflexes à avoir en cas de :
    • voie d'eau (dont les causes peuvent être une vanne de coque défectueuse, un problème de niveau de l'arbre d'hélice, un échouement, etc.) ;
    • incendie (localisation, type et usage des extincteurs) ;
    • homme à la mer (repérage et diffusion de l'alerte).
  • Avant l'appareillage, définissez les règles quant au port de l'équipement individuel de flottabilité (EIF). En tout état de cause, il est particulièrement recommandé de choisir un équipement confortable et de le porter en permanence à bord.
  • Vous devez détenir à bord la documentation nautique (carte, balisage, marées...)
  • Propriétaires, si vous n'êtes pas le chef de bord, vérifiez régulièrement l'état de votre navire et de ses équipements. Si vous louez votre navire à un particulier, vous devez renseigner le registre de vérification spéciale et s'assurer des dates de péremption de l'ensemble du matériel à bord. (article 240-3.01 de la division 240 - Annexe 240-A.2 de la division 240)
  • Locataire de navires de plaisance, demandez à votre loueur le registre obligatoire de contrôle technique du navire. (le registre de vérification spéciale - article 240-3.01 de la division 240 - Annexe 240-A.2 de la division 240)
  • loueurs, clubs, entreprises, vous êtes astreints à renseigner et viser annuellement le registre de vérification spéciale. Ce registre  doit être rempli et visé annuellement par le propriétaire ou la personne responsable, au sein de la structure ou l’entreprise, de l’entretien du navire. Ce document permet à l’utilisateur du navire de vérifier que l’entretien du navire et le suivi de son matériel de sécurité sont réalisés régulièrement. La vérification engage la responsabilité de l’exploitant du navire (personne physique ou morale). Les matériels présents à bord doivent être régulièrement vérifiés, qu’ils soient obligatoires ou pas. Le chef de bord doit avoir pris connaissance de ce document avant de prendre la mer. Sur les navires habitables, ce document doit pouvoir être présenté, en mer, à tout moment aux agents de contrôle.
  • Ne vous mettez pas en infraction, les agents de contrôle des affaires maritimes (dans les DDTM)  peuvent vous verbaliser. (article 240-3.01 de la division 240 - Annexe 240-A.2 de la division 240)
  • Pavillons étrangers, quel que soit votre pavillon, si votre résidence principale ou votre siège social est en France, votre navire est soumis dans les eaux territoriales françaises aux mêmes règles de matériel de sécurité et de permis que les navires français.

2 - Naviguez avec prudence

  • Assurez une veille météo. Tenez vous constamment informé des évolutions météo. Le canal 16 de la VHF doit être suivi, car il annonce l'émission imminente par le CROSS d'un bulletin météo sur les canaux 79 et 80. Les canaux 63 et 64 diffusent un bulletin météo côtier permanent (cycle de 6 à 15 mn) dans le Morbihan, la Charente-Maritime et la Méditerranée hors-Corse.
  • N'approchez jamais des baigneurs, les hélices de votre bateau sont coupantes et infligent des blessures mortelles.
  • Gardez la distance de sécurité en présence de plongeurs signalés par des pavillons.
  • Maîtrisez votre vitesse.

Qu'est-ce qu'un abri ?

C'est un refuge qui permet soit de mouiller, soit d'accoster, qu'il s'agisse dans ce dernier cas d'une mise à quai ou de tirer l'embarcation à sec sur une plage. La qualité de ce refuge varie en fonction des caractéristiques du navire et de la météorologie.

Planifier une sortie et choisir les abris potentiels relève de la responsabilité du chef de bord.

Plongée bouteilles/apnée

« la plongée oui, mais jamais en solo »

1- Avant de plonger

Avant les vacances, passez une visite médicale : la plongée s’exerce dans des conditions physiologiques très particulières du fait de la pression sous-marine. Un bon état de santé est indispensable. La plupart des accidents de plongée ont pour cause un problème de santé. Ne vous surestimez pas.

Apprenez à plonger dans un club avec des moniteurs diplômés. La plongée est l’une des principales causes d’accident mortel en mer. Elle nécessite une vigilance extrême.

  • Avec bouteilles, il est interdit de plonger sans formation initiale.
  • En apnée, il existe des techniques spécifiques.

2 - Pendant la plongée

« L’unité, c’est la paire » : ne plongez jamais seul et surveillez-vous mutuellement. Si vous plongez à partir d’un bateau, une personne doit toujours rester à bord avec des moyens d’alerte comme la VHF.

Avec bouteilles : surveillez votre autonomie en air et respectez les procédures de décompression.

En apnée : ne surestimez pas vos capacités, remontez à la surface dès que vous sentez le moindre signe de fatigue car la perte de conscience sous l’eau est subite (syncope).

Signalez-vous en surface à l'aide du pavillon de plongée.

Pavillons pour plongeurs

DICOM

Les pavillons Plongeurs

Les trois pavillons Plongeurs : pavillon Alpha (bleu et blanc), pavillon croix de Saint-André (rouge avec une croix centrale blanche), pavillon rouge avec une bande latérale blanche

Pour les navires supports de plongée :

  • (1) signalez vous par un pavillon Alpha du code international des signaux maritimes, obligatoire en mer pour les embarcations ou

  • (2) par un pavillon croix de Saint-André  ou

  • (3) par le pavillon international de plongée (avec une bande diagonale blanche) qui peut notamment être ajouté sur une embarcation au pavillon alpha.

Pour les plongeurs isolés signalez vous par une bouée sur laquelle flotte un pavillon croix Saint-André (2) ou par une diagonale blanche (3).

La pêche sous-marine est réglementée en apnée et formellement interdite en plongée avec bouteilles.

Natation

« Nagez accompagné(e) et pas n’importe où »

1- Avant d’entrer dans l’eau

  • Choisissez de préférence une zone autorisée et surveillée : les zones interdites sont souvent dangereuses et engageraient votre responsabilité en cas d’accident.
  • Informez votre entourage.
  • Vérifiez la couleur du drapeau de baignade.
  • Renseignez-vous sur les courants et les marées : ils peuvent vous empêcher de rejoindre la rive.
    • Prenez garde en particulier aux baïnes (voir schéma) en Atlantique ou aux bâches en Manche : ces eaux d’apparence calme cachent de forts courants qui entraînent vers le large. Pour les marées (Atlantique, Manche, mer du Nord) :
    • Consultez la presse locale, les extraits d’annuaires de marées ou le site internet du SHOM (service hydrographique de la marine)
  • Repérez les endroits où les vagues se « brisent » : ce sont les plus risqués pour le nageur.
  • Vérifiez la température de l’eau, car vos capacités seront diminuées dans une eau trop froide.
  • Contrôlez votre forme : vous devez pouvoir garder la tête sous l’eau pendant 10 secondes au moins 3 fois de suite et pouvoir nager 10 minutes en récupérant rapidement. Si vous n’y arrivez pas, ne vous éloignez pas du bord de la plage.

2- Pour éviter tout accident

Surveillez vos proches et surtout les enfants dans l’eau, pour pouvoir donner l’alerte immédiatement en cas de difficulté.

Dans les zones non surveillées, organisez votre propre sécurité : ne vous baignez pas seul(e).

En cas de fortes chaleur, allez dans l’eau régulièrement (idéalement, tous les quarts d’heure) et entrez-y progressivement afin d’éviter hydrocution ou malaise.

N'approchez jamais du moteur des bateaux, même à l'arrêt, les hélices sont coupantes et infligent des blessures mortelles.

Évitez de nager au-delà de 300 mètres du rivage. Attention, avec la prise au vent, les bouées ou matelas gonflables rendent la baignade très dangereuse !

Évitez les berges abruptes ou glissantes : vous pourriez tomber ou ne pas arriver à sortir de l’eau.

Les baïnes (ou bâches). Sur les plages de sable, prenez garde aux baïnes (ou bâches). Ce sont des cuvettes d’eau séparées de l’océan par un banc de sable. Elles se vident à marée descendante en créant un fort courant qui entraîne les nageurs vers le large.

Respectez les zones d'interdiction de baignade.

Baine

Amateurs de glisse

« Attention aux vents et aux autres »

Pour tous les amateurs de glisse

Étudiez le plan d’eau et assurez-vous auprès des autres surfeurs et des clubs que votre niveau correspond à la difficulté technique du site. Le froid est le principal danger de ces activités, pensez à porter une combinaison adaptée.

Prenez garde aux courants, regardez autour de vous et restez le plus loin possible des zones de baignade et des bateaux.

Lorsqu'ils existent, empruntez les chenaux balisés dédiés à votre activité afin de ne pas gêner les autres usagers de la mer.

Surf, bodyboard et paddleboard

Renseignez-vous sur les zones autorisées, souvent signalées par des fanions. Il est interdit de surfer dans la zone de baignade surveillée.

Avant de vous élancer, choisissez un repère visuel sur la plage (drapeau, bâtiment...) et repartez toujours de ce point, afin de ne pas dériver vers une zone à risque.

Face à un autre surfeur qui s’élance : signalez-vous, ne lâchez pas votre planche et progressez en sens inverse du déferlement.

Attachez toujours votre cordon de sécurité (leash) à la cheville.

Portez une combinaison en néoprène, le port du casque est recommandé.

Assurez-vous d'être toujours visible par les autres navigateurs (portez des couleurs vives)

Pour plus d'informations, voir les Règles d'or pour surfer en sécurité

Kiteboard (planche nautique tractée par une aile volante)

Avant de sortir, apprenez avec des moniteurs diplômés le maniement du gréement et le décollage de l’aile à terre.

Consultez la météo et ne sortez jamais par vent de terre.

Soyez équipé d’un système de sécurité sur chaque barre de contrôle (pour réduire la traction de l’aile sans la perdre), d’un cordon de sécurité, d’une combinaison isotherme, d’un casque, d’un équipement individuel de flottabilité et d’un moyen de repérage lumineux.

Votre zone de pratique se situe au-delà de 300 mètres du rivage et jusqu’à 2 milles (3704 mètres) d’un abri.

En cas de difficulté, ne quittez pas votre flotteur et attendez les secours.

Il est vivement conseillé d’avoir une assistance à terre.

Depuis 2019, le marquage de l'aile est obligatoire avec un ou plusieurs identifiants (téléphone, mél, nom). Si votre voile part à la dérive en mer, prévenez le CROSS en composant le 196 de façon à éviter des recherches inutiles et coûteuses.

Wingfoil ou wingsurf

La navigation s'effectue exclusivement de jour. 

Elle est limitée à une distance d’un abri n’excédant pas 2 milles.

Un identifiant de la personne, physique ou morale, qui en est le propriétaire doit être marqué sur l'aile de manière à pouvoir entrer en contact.

Cet identifiant, en caractères d’un centimètre minimum de hauteur, doit être inscrit sur la voile ou sur un support qui en est solidaire. Il doit être constitué soit par le nom soit par les coordonnées téléphoniques ou électroniques du propriétaire ou par plusieurs de ces identifiants.

À partir de 300 m d’un abri, le pratiquant du wingfoil doit porter en permanence le matériel d’armement et de sécurité basique ainsi constitué :

  • une aide à la flottabilité d’une capacité minimale de 50 N ou une combinaison humide en néoprène ou sèche assurant au minimum une protection du torse et de l’abdomen,
  • une flottabilité positive et une protection thermique ;
  • un moyen de repérage lumineux individuel. Il doit être étanche et avoir une autonomie d’au moins 6 heures. Il peut être de type lampe flash, lampe torche ou cyalume.

Pour en savoir plus :

Planche à voile

Votre zone de pratique se situe au-delà de 300 mètres du rivage. Empruntez les chenaux balisés pour y accéder. Ne vous éloignez pas à plus de 2 milles (3704 mètres) d’un abri.

Si vous débutez, ne sortez pas par vent de terre.

Soyez équipé d’un équipement individuel de flottabilité et d’un moyen de repérage lumineux.

En cas de danger, n’abandonnez pas votre planche.

Pour être vu, munissez vous d’équipements facilitant le repérage.

Canoë-Kayak

Votre zone d’évolution se situe :

  • jusqu’à 300 mètres d’un abri,
  • jusqu’à 2 milles d’un abri si votre embarcation est homologuée à cet effet. Renseignez-vous auprès du constructeur ou de votre revendeur.

Soyez équipé de votre matériel de sécurité au-delà de 300 mètres.

Scooter (véhicule nautique à moteur -vnm)/motonautisme/ski nautique

« A moins de 300 m du bord : vitesse réduite ! »

1- Respectez les obligations réglementaires

Le port de l’aide à la flottabilité  : en ski nautique, scooter (Véhicules Nautiques à Moteur - VNM) ou bateau à moteur, il est obligatoire !

Deux obligations, depuis le 13 décembre 2023 (modification de la Division 240) :

Un code de bonne conduite aux VNM a été réalisé par la Fédération des industries nautiques et trois constructeurs de VNM. Il est soutenu  par le Secrétariat d'Etat chargé de la mer. Il a été présenté sur le stand du ministère au salon nautique le "Grand Pavois" en septembre 2023.

Le titre de conduite : le pilote de tout engin à moteur de plus de 6 CV doit être en possession d’un titre de conduite (y compris pour les scooters).

Il existe deux types de titre :

  • permis plaisance « option côtière » pour les navigations jusqu’à 6 milles d’un abri,
  • permis plaisance « extension hauturière » au-delà de 6 milles d’un abri.

Assurez-vous du bon fonctionnement du dispositif de sécurité automatique en cas de chute.

Définition d’un abri : tout endroit de la côte que l’engin et le pratiquant peuvent aborder, sur lequel ils peuvent trouver refuge et d’où ils peuvent repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment.

2- Sachez profiter de l’eau

A moins de 300 mètres du rivage, empruntez les chenaux balisés réservés aux engins à moteur et gardez une vitesse inférieure à 5 nœuds (10 km/h) ; ne skiez pas dans cette zone.

Au-delà des 300 mètres vous pouvez chausser vos skis et augmenter votre vitesse !

Soyez vigilant et gardez toujours vos distances : passez au moins à 100 mètres des lignes de pêche ou des pavillons signalant la présence de plongeurs (Alpha, croix de Saint-André, bande diagonale blanche)...

Les véhicules nautiques à moteur (scooters) d’au minimum deux places peuvent naviguer jusqu’à 6 milles d’un abri, les autres restent limités à 2 milles.

Pour le ski nautique et activités similaires (bouées tractées, parachutes ascensionnels, wakeboard...) deux personnes doivent être à bord : un pilote et une personne qui surveille le skieur ou la personne tractée.

Un code de bonne conduite pour les véhicules nautiques à moteur – VNM (scooters des mers)

 

Un code bonne conduite pour les VNM a été réalisé par la Fédération des industries nautiques et trois constructeurs de VNM. Il est soutenu  par le Secrétariat d'Etat chargé de la mer. Il a été présenté sur le stand du ministère au salon nautique le "Grand Pavois" en septembre 2023.

Ce code traite du respect de la réglementation et de la sécurité en préservant l'environnement. Une campagne de sensibilisation a été lancée pour préserver la pratique de ce sport motorisé.

Les outils de communication  de la campagne de sensibilisation :

- présentation du code de bonne conduite au Grand Pavois, lancement de la campagne par le ministère ;

- le code de bonne conduite en VNM ;

- les 5 vidéos de sensibilisation :

- le flyer VNM

Lien vers le site de la FIN sur ce sujet 

 

Qui contacter en cas d'urgence ?

Numéros d’urgence à terre, en mer et radio VHF

Vous êtes sur le littoral, confronté à une urgence à terre ( sur la plage, sur les rochers...)

  • 15 - SAMU
  • 18 - Sapeurs pompiers ou 112 numéro d’urgence européen (à partir d’un poste fixe ou d’un portable)

Vous êtes sur le littoral, confronté à une urgence en mer

  • Le 196, numéro national d’urgence dédié au sauvetage en mer. Appel gratuit depuis un téléphone fixe ou portable. Ce numéro permet d’alerter le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS) le plus proche de l’appel. Il concerne uniquement les urgences en mer et non celles à terre. Il permet de signaler une situation d’urgence en mer ou une inquiétude.

Vous êtes sur un navire, confronté à une urgence en mer

  • Canal 16 sur la VHF - Pour appeler les secours au large (CROSS). La VHF est toujours préférable au téléphone portable, car elle permet une localisation rapide par les secours.

Voir l'infographie "Sauver des vies en mer"

Infographie "Sauver des vies en mer"

Les CROSS peuvent également être joints par région aux numéros suivants :

  • Cross Gris-Nez (Manche Est et mer du Nord) 03 21 87 21 87
  • Cross Jobourg (Manche Centrale ) 02 33 52 16 16
  • Cross Corsen (Manche Ouest) 02 98 89 31 31
  • Cross Etel (Atlantique) 02 97 55 35 35
  • Cross La Garde (Méditerranée) 04 94 61 16 16
  • Sous-Cross Aspretto (Corse) 04 95 20 13 63
  • Cross Antilles - Guyane : 05 96 70 92 92
  • Cross La Réunion : 02 62 43 43 43

La radio VHF : un outil pour améliorer sa sécurité

Seule l’utilisation d’une radio VHF en mer permet d’améliorer sa sécurité A l’ère du téléphone portable, pourquoi préférer une radio VHF ?

La radio VHF marine fixe ou portable reste le moyen incontournable pour assurer sa sécurité à bord. D’une portée supérieure au GSM en zone côtière, la radio VHF permet :

  • en cas de détresse en mer, de diffuser l’information à tous les navires sur zone, plaisanciers ou professionnels, de converser avec le CROSS et avec les moyens de sauvetage nautique ou aérien en approche finale ;
  • de prendre connaissance d’une demande d’assistance d’un autre navigateur, qui peut être très proche et de communiquer avec les autres bateaux. C’est le premier support de la solidarité des gens de mer !
  • de recevoir les bulletins météo à intervalle régulier et en particulier, les bulletins météo spéciaux élaborés par Météo France en cas d’aggravation de la situation. Ils sont diffusés par les CROSS sur tout le littoral par radio VHF.

Le saviez-vous ?

Depuis 2011, le permis plaisance permet l’utilisation d’une VHF en eaux françaises.

Les radios VHF portables sont quant à elles totalement libres d’utilisation. Souvent utilisées au niveau de l’eau, elles constituent une solution très intéressante pour les bateaux de promenade, de pêche ou les kayaks de mer. De nombreux modèles sont en effet étanches.

Depuis le 1er mai 2015, une radio VHF fixe ainsi qu’une radio VHF portative sont obligatoires pour une navigation de plaisance hauturière (à partir de 60 milles d’un abri).

En navigation semi-hauturière (à partir de 6 milles d’un abri), le plaisancier a le choix entre 3 fusées parachute et 2 fumigènes ou une radio VHF fixe.

Depuis le 1er janvier 2017, une radio VHF fixe est obligatoire pour les navigations de plaisance semi-hauturière (à partir de 6 milles d’un abri). L’installation n’est pas obligatoirement équipée de la fonction d’appel sélectif numérique (ASN).

Les procédures d’urgence et de détresse

Le respect des procédures est essentiel pour la sécurité de la navigation.

  • PANPAN PANPAN PANPAN - Message d’urgence concernant la sécurité du navire ou de personnes à bord.
  • MAYDAY MAYDAY MAYDAY - Message de détresse : danger grave et imminent indiquant un péril pour le navire et tous ses occupants, demande d’assistance immédiate.

Ces messages doivent également préciser :

  • le nom du navire répété 3 fois
  • la position du navire
  • la cause de l’appel
  • les secours demandés et les intentions des passagers

Le message doit être répété jusqu’à accusé de réception.

Prévenir les pollutions aquatiques

En mer et en eau douce comme sur terre, la pollution peut nuire à la vie ou à la reproduction de nombreuses espèces, certaines pouvant être sensibles à de très faibles concentrations. Elle peut aussi favoriser la prolifération de certaines espèces au détriment de toutes les autres.

1- Comportement à bord

  • Préférez des sacs lourds ou des paniers pour transporter vos affaires car un sac trop léger risquerait de s’envoler. Soyez attentif à tous les objets légers que le vent risque d’entraîner dans l’eau et attachez tous ceux, comme les sacs ou bouteilles en plastique, qui peuvent passer par-dessus bord.
  • Ramassez les sacs plastiques qui flottent dans l’eau car des espèces protégées avalent les sacs en plastique, qu’elles prennent pour des méduses, et s’étouffent. Les sacs plastiques peuvent également bloquer le circuit de refroidissement des bateaux et causer une avarie moteur.
  • Evacuez vos ordures dans les emplacements réservés au port.
  • Utilisez un cendrier de poche pour ne pas laisser de mégots par-dessus bord. Ils restent plusieurs années dans l’eau et peuvent être avalés par des oiseaux .
  • Privilégiez les supports réutilisables et recyclez lorsque cela est possible.
  • Ne jetez aucun détritus par-dessus bord et triez vos déchets comme à la maison.

2- Entretien de mon bateau

  • Équipez plutôt votre embarcation de cuves à eaux noires et évitez d’utiliser vos toilettes marines, surtout si vous naviguez près des côtes.
  • Vidangez vos cuves d’eaux usées uniquement dans les emplacements prévus à cet effet dans les ports qui proposent aujourd’hui des systèmes de vidange ou par le gestionnaire de la voie d’eau.
  • Remplissez prudemment le réservoir de carburant de votre embarcation, de préférence à quai, et en utilisant un entonnoir suffisamment grand pour ne pas répandre de carburant dans l’eau. Si vous renversez du carburant sur le pont, n’utilisez jamais de détergent pour nettoyer car cela peut être encore plus dramatique pour la vie aquatique.
  • Privilégiez le lavage à l’eau claire et au savon de Marseille pour lavez vos embarcation et bannissez les produits toxiques.
  • Choisissez des produits d’entretien bio-dégradables et bannissez ceux qui contiennent du chlore ou de la javel. Les ports proposent toutes sortes d’équipements pour améliorer la vie à bord (sanitaires, bacs à vaisselle, douches).
  • Préférez, lorsque la taille de l’embarcation le permet, le nettoyage mécanique des coques de bateaux (décapage manuel, sablage…) plutôt que l’application de peintures anti-salissures. Ces peintures contiennent des substances biocides, pouvant avoir un impact sur l’environnement. Si la taille de l’embarcation rend nécessaire l’utilisation de ces peintures, veillez à respecter les doses d’application et à limiter les rejets dans le milieu. Choisissez une peinture anti-salissures avec le moins de cuivre et de pesticide et appliquez-la avec attention. Pour les coches de plaisance, n’appliquez la peinture anti-salissures que jusqu’à la ligne de flottaison pour ne recouvrir que la surface utile. Lors des carénages, récupérez tous les résidus du nettoyage car de nombreuses peintures anti-salissures contiennent des pesticides ou autres toxines.
  • Utilisez de préférence un moteur GPL, électrique ou quatre-temps plutôt qu’un moteur deux-temps pour votre pneumatique à moteur. Vous limiterez votre consommation de carburant et réduirez les émissions gazeuses et sonores.

Le Guide des loisirs nautiques en mer (sécurité et environnement)

Ce guide présente les règles à connaître pour pratiquer son activité en mer, en toute sécurité et dans le respect des autres usagers. Sans oublier les conseils pratiques pour veiller à la préservation de l'environnement !