Les agents du secrétariat d’État engagés pour les Jeux de Paris 2024

Mis à jour le 27/08/2024

Actualité

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La France accueille les Jeux olympiques (JO) du 26 juillet au 11 août 2024, puis les Jeux paralympiques (JP) du 28 août au 8 septembre 2024. Les sports de glisse comme la voile à Marseille et le surf à Tahiti viennent enrichir le programme olympique de sensations fortes. Pour assurer la réussite de ces compétitions, les agents du secrétariat d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité sont pleinement mobilisés.

© DICOM

Les médailles françaises en voile et en surf

Voile 

  • Médaille de bronze pour Sarah Steyaert et Charline Picon en épreuve de voile skiff femmes 49er FX.
  • Médaille d'argent pour Laurianne Nolot en épreuve de voile kitesurf femmes.

Surf

  • Médaille d'or pour Kauli Vaast en épreuve de surf hommes
  • Médaille de bronze pour Johanne Defay en épreuve de surf femmes

La Marina de Marseille rénovée pour les compétitions de voile

Les épreuves olympiques de voile se déroulent du 28 juillet au 9 août sur la base nautique de la Marina de Marseille. Durant 13 jours, celle-ci accueille 330 athlètes venus de 40 nations, dans des compétitions variées de planche à voile, kitesurf, dériveur, skiff ou encore de multicoque. 

Inaugurée en avril 2024, la Marina a été construite dans le cadre de Paris 2024, à la suite de la rénovation de la base nautique du Roucas-Blanc. 

Plus de 7 000 m² de bâtiments ont été construits et 17 000 m² d'espaces extérieurs ont été réaménagés.

Adapter cette base nautique en Marina olympique a été autant source de défis que d’opportunités : rénovation et adaptation des infrastructures dans un souci de performance énergétique et de respect de l'environnement, réaménagement de six hectares de bassin, concertation entre les différents usagers de la mer, accueil des athlètes. Depuis près de 7 ans, les agents du ministère œuvrent à la préparation des épreuves olympiques de voile.

En immersion à la Marina olympique de Marseille

Dans le podcast du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, plongez en immersion dans l’organisation des épreuves olympiques de voile. Cédric Dufoix, senior Cluster manager à Paris 2024, et les agents de la direction départementale des territoires et de la mer des Bouches-du-Rhône, Alain Ofcard, directeur adjoint et délégué mer et littoral, Ahmed Malki, chef du pôle maritime et Bernard Alessandra, contrôleur en chef, nous détaillent les défis que représentent ces épreuves et l’héritage qu’elles laisseront.

Les agents se mobilisent pour la sécurité et la sûreté des épreuves

Pour assurer la sécurité des compétitions de voile, le préfet maritime de la Méditerranée met en œuvre dès le 24 juillet un dispositif particulier de sûreté maritime avec l’ensemble des administrations de la fonction garde-côte. 

Ce dispositif mobilise :

  • le patrouilleur des affaires maritimes « Gyptis » qui assure des missions de police de l’environnement et de surveillance de la navigation. Il participe aux opérations de recherche et de sauvetage en mer, ainsi que d’assistance aux personnes et aux biens. Il fournit aussi chaque heure un point météo sur la zone de compétition afin d'affiner le maillage fourni par Météo France. Ce point permet de modifier le cas échéant les horaires ou la zone des épreuves ;
  • les agents du centre opérationnel de balisage qui sont d'astreinte pendant toute la période des épreuves. Ils sont appuyés par le baliseur Provence de l'Armement national des phares et balises afin de pouvoir remettre en place des bouées ou des marques spéciales qui auraient dérivé. Il s'agit du balisage extérieur de la zone des épreuves (balisage dit de sécurité) ;
  • le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (CROSS Med) qui met en place un dispositif spécifique pendant toute la durée des épreuves avec : en renfort des réservistes de la marine marchande, des agents dédiés spécifiquement aux opérations en rade de Marseille et un officier de liaison des affaires maritimes présent pour toute la durée des compétitions.

Cette organisation permet une grande réactivité sur les éventuelles opérations dans la zone des épreuves et la rade de Marseille, sans perturber le fonctionnement quotidien du CROSS en cette période de forte activité. 

Ivan Guilbert / Terra

La sécurité, une priorité à Tahiti pour les compétitions de surf

Du 27 juillet au 5 août 2024, la Polynésie française accueille à Tahiti les épreuves de surf de Paris 2024 qui se déroulent sur la mythique vague de Teahupo’o.

Le saviez-vous ?

Après plusieurs décennies de lutte, le surf a dû attendre les Jeux de Tokyo en 2020 pour être intégré pour la première fois aux programmes des Jeux.

L’ampleur des épreuves de surf implique la mise en place d’un dispositif de sécurité à compter du 19 juillet jusqu’au 5 août 2024. Il comporte une importante partie maritime, centrée autour de la vague Teahupo’o. Il mobilise à la fois les services de l’État, dont ceux du ministère, la Polynésie française, les communes et l’organisateur. 

Dès la période d’entraînement puis pendant les épreuves, le haut-commissaire de la République assure la direction des opérations de maintien de l’ordre public en mer en sa qualité de délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer. Il est appuyé par le bureau de l’action de l’État en mer, qui coordonne l’action en mer des administrations et la mise en œuvre de leurs moyens. Parmi eux, le service des affaires maritimes et le centre de coordination de sauvetage aéromaritime en Polynésie française (JRCC).

Ils mettent en œuvre un certain nombre de restrictions à la navigation et aux activités maritimes afin d’assurer la sécurité des personnes et des navires lors des épreuves

En savoir plus sur la mobilisation de l’État
Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024